Clov

Le Clown Sol, immense artiste québécois, a souvent été comparé à Raymond Devos. Sol est un magicien des mots. Il en joue, mais mieux encore il les tord, les imbrique ou les met en pièces de puzzle pour faire éclore leur sens caché. Devos, c’était l’absurde, Sol nous donnait son regard tendre et naïf ; celui d’un clown clochard ébahi sur notre monde qui marche sur la tête.

Sitôt qu’il a compris que la terre était ronde, l’homme s’est écrié « Quel ballon stradinaire! ” Et c’est depuis ce temps-là qu’il lui tape dessus… Il s’acharne sur elle à grands coups répétés, de la tête et du pied… Et à bras raccourcis…Exterminables amnésiques, on a oublié que notre pôv terre est aussi notre mère! Quand on aura raclé tous ses fonds de terroirs, est-ce qu’on sera vraiment plus avancé?

Eric de Dadelsen, alias Clov, a bien connu Marc Favreau. Il reprend dans le spectacle des textes de Sol qu’il souhaite faire re-découvrir aujourd’hui ainsi que ses propres divagations. Il cherche dans le même temps à retrouver l’esprit du personnage du grand clown, sa candeur malicieuse, sa générosité et bien sûr son humour.

Clov était jeudi soir à l’espace Matisse de Soyaux à l’occasion du festival Soyaux Fou d’Humour. Clov, clown clochard et philosophe, avec sa « peubelle » pour seule compagne, joue avec les mots tous sens. Il les tord, s’entortille lui-même, réinvente un langage pour rire mais aussi pour dire le monde dans tous ses états.

[Sources : https://www.goldmund-theatre.com/, https://www.lesdechargeurs.fr/spectacle/le-tourneseul]

Festival en cages

Le dimanche 13 octobre, le CSCS-CAJ La Grand Font organisait en partenariat avec Grand Angoulême, la 4ème édition du Festival en Cages.

Pendant quelques heures, les lieux de vie du quartier Bel Air la Grand Font, les cages d’escaliers des immeubles ont donné place aux spectacles avec concerts, théâtre, danse, expos, ateliers, marionnettes et lectures de conte

Une très belle initiative qui invite les habitants du quartier à se rencontrer et à partager un moment autour de l’art et la culture.

3 jours à Rome

Fondé par Romulus en 753 av. J.-C, l’histoire de Rome s’étend sur plus de vingt-huit siècles. Ancienne capitale de l’empire romain, siège de la papauté (Vatican), haut lieu de la Renaissance et du Baroque : sont les principales raisons du patrimoine exceptionnel de Rome.

La capitale italienne est un musée à ciel ouvert que nous nous étions promis de survoler en un peu moins de 3 jours. Sacré défi ! Nous avions trouvé un hébergement dans le quartier du Vatican, à moins d’un quart d’heure du centre historique.

Château Saint-Angelo, palais du Tribunal, palais de Popolo, Villa Medicis, Place Mignanelli, palais Margherita, place de la République, gare Termini, théatre de l’opéra, Palais des Expositions, Palais Quirinale, Fontaine de Trevi (je crois que les pièces que nous avons jetées ne sont jamais tombées dans la fontaine, mais sur des gens…), place Colonna, place d’Espagne, escalier de la Trinité des Monts, quartier Trastevere, palais Chigi, Pantheon, place Navona, place sacrée, palais Venzia, colonne Tralana, marché Tralanei, palais impérial, Campidoglio, Colisée, forum antique, palatin, théâtre Marcello… ainsi qu’une multitude d’églises toutes aussi belles les unes que les autres.

Au final, nous avons tout fait à pied et je vous avouerai que par moment, ça sentait le caoutchouc brûlé.

Le quartier de Streeet Art Via Ostiense fait partie des visites que nous aurions souhaité faire. Mais faut de temps…

Je vous propose un mini reportage à ma sauce romaine :

Ainsi qu’une version plus détaillée :

3 jours à Bologne

Rome, Florence, Venise, sont des villes très prisées pour les longs weekends. Avec la multitude des moyens de transport, il est possible de découvrir d’autres destinations, moins connues et pourtant toutes aussi fabuleuses.

Bologne fait partie de ces villes au charme fou que nous avons visité.

Bologne est le chef-lieu de l’Émilie-Romagne. Elle est couramment surnommée « La Savante, la Rouge, la Grasse »: Savante en raison de sa très ancienne université, Rouge en raison des couleurs de la ville ainsi que du fait de son âme politique, et enfin la Grasse pour sa fabuleuse cuisine.

Nous sommes restés 3 jours à baigner dans la Dolce Vita, à flâner sous ses kilomètres d’arcade (plus de 40 km), dans ses rues aux couleurs jaunes et ocres. A découvrir ses églises, ses musées, son université, son quartier de Street Art, Bref, une belle découverte.

Avec un peu plus de temps, nous serions allés au cimetière Certosa. L’un des plus beaux cimetières au monde. Un lieu, qui paraît-il est un incontournable pour les amoureuses et les amoureux d’art et d’architecture.

Je vous propose ma vision de Bologne par un premier reportage en 16 photos:

Ainsi qu’une version plus détaillée avec 96 photos: