Essaouira

Notre escapade marocaine début mars nous a menés à Essaouira, cette ville côtière de l’Atlantique au charme indéniable. Cependant, notre arrivée fut marquée par un contretemps de taille : neuf heures de retard, causées par une météo capricieuse et un vol dérouté sur Marrakech. Le vent soufflait en rafales, et la pluie battait les pavés, un spectacle inhabituel pour les locaux, qui n’avaient pas vu de telles précipitations depuis des mois. Leur joie était palpable, un contraste saisissant avec notre frustration de voyageurs.

Malgré ces conditions météorologiques peu clémentes, nous avons été immédiatement séduits par l’atmosphère unique d’Essaouira. La médina, avec ses ruelles étroites et sinueuses, est un labyrinthe de couleurs et de senteurs. Chaque coin de rue révèle une nouvelle surprise : un artisan travaillant le bois de thuya, une échoppe débordant d’épices, ou un chat nonchalant se prélassant au soleil.

Les marchés d’Had Draa et Ida Ogour situés à une demi-heure de Grand Taxi, sont un véritable festival pour les sens. Les étals regorgent de produits frais (les légumes semblent avoir une saison d’avance par rapport à la France). Le plus impressionnant étant les étals de viandes où les bouchers exposent les pattes, les têtes et morceaux des animaux tout juste abattus.

Essaouira dégage une atmosphère de tranquillité et de douceur de vivre. Les habitants semblent prendre le temps de savourer chaque instant, et cette sérénité est contagieuse. Nous avons flâné sur le port de pêche, admiré les barques colorées se balancer doucement sur les vagues. Mais comme les bateaux étaient bloqués la semaine à cause de la tempête, nous n’avons pas pu goûté aux sardines grillées directement sur le port.

La ville est également un haut lieu de l’art et de la culture. Les galeries d’art abondent, exposant des œuvres d’artistes locaux et internationaux.

En définitif, Essaouira est une ville qui nous a conquis par son authenticité, sa beauté brute, et son atmosphère paisible. Nous avons quitté cette ville avec le sentiment d’avoir découvert un véritable joyau, un endroit où il fait bon vivre, et où le temps semble suspendu.

Berlin, capitale émergente

En dehors d’une virée à Copenhague, nous ne connaissons pas l’Europe du Nord. Aussi nous avions programmé un week-end à Berlin la capitale allemande depuis 1989. Et à vrai dire, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre.

La ville de Berlin est considérée comme une capitale technologique émergente en Europe, avec un écosystème entrepreneurial dynamique et une culture start-up florissante.

Berlin couvre plus de 800 km², soit huit fois la taille de Paris. Oui, vous avez bien entendu, huit fois ! La ville dispose de 2 500 espaces verts, offrant à ses habitants un cadre de vie spacieux et respirable. Parfait pour ceux qui veulent faire du yoga en pleine nature ou pique-niquer en famille

La densité de population y est bien inférieure à celle de Paris, avec moins de 4 000 habitants par km². Cela signifie que vous pouvez vous promener sans avoir l’impression d’être dans un pot de sardines – un vrai luxe en Europe !

Berlin possède également un riche patrimoine culturel, avec 170 musées, des théâtres et des salles de concert, ce qui lui vaut le titre de plus grand paysage culturel européen. Si vous avez envie de culture, vous êtes servis ! Et pas la peine d’essayer de visiter tous les musées en une journée, sauf si vous êtes un super-héros du tourisme.

Divisé en deux pendant la guerre froide, le pays a adopté la porte de Brandebourg comme symbole de sa réunification en 1989. Un peu comme si un couple avait décidé de se remettre ensemble après une grosse dispute, mais avec moins de larmes et beaucoup plus de graffitis.

Nous avions rendez-vous avec Berlin pour un long week-end et nous avons adoré. Hasard du calendrier, nous étions présents pour la fête des lumières, ce qui nous a permis d’assister aux magnifiques spectacles avec les milliers de berlinois !

Série réalisée au smartphone:

Marseille

Nous arrivons à la gare Saint Charles à Marseille par le train Intercités. Nous poursuivons « Les rencontres photographiques de Arles » qui se sont déportées dans la région: Aix en Provence, Mougins, Nîmes, Saint Rémy de Provence, Marseille.

Nous étions dans la cité phocéenne avec l’intention de voir à nouveau beaucoup d’exposition photos. Pas de chance, le centre photographique de Marseille n’ouvrait que certains jours et certaines heures. Nous n’avions non plus pas fait attention que les accès des Rencontres photographiques d’Arles permettait d’accéder au Mucem.

Nous laissons de côté les expositions photos et nous découvrons la ville sous d’autres horizons : Le quartier du Panier, le cours Julien, le Pharo avec le magnifique palais surplombant le vieux port.

Les gambettes se souviendront de la montée vers à la basilique Notre Dame de la Garde. Une randonnée sinueuse depuis le vieux port et à travers les quartiers escarpés. Nous arrivons sur une colline surplombe la ville avec sa cathédrale et la statue dorée de la vierge visible des Marseillais depuis de nombreux endroits.

Marseille nous apparaît sous son plus beau visage avec un ciel bleu et des couleurs chaudes du début de l’automne. Nous déambulons le long des corniches, repérant ci-et-là des lieux de baignade, un petit port dissimulé dans une crique et surplombé par un viaduc en pierre, un groupe de jeunes plongeant dans la mer depuis un promontoire.

Au final, nous n’avons pas vu beaucoup de photos à Marseille, mais nous revenons la tête pleine de belles images.

Quelques photos réalisées au au smartphone: