Question pour un champignon :
Je suis une plante annuelle d’apparence fragile, à l’image de ma tige très fine et velue, peu ramifiée, qui me révèle immanquablement dans les terrains fraîchement remués.Qui suis-je ?
Question philosophique sur la photo : le photographe doit-il montrer les vraies couleurs ou peut-il laisser son imagination vagabonder et proposer des coloris complètement improbables ?
Avant de répondre à cette question, on pourrait s’interroger sur le but recherché du photographe. A mon sens, ce dernier s’applique à séduire son lecteur. Comment y parvient-il ? Soit en trouvant une dimension à sa photo par un événement, une scène particulière ou soit en captant une expression, un regard. Dans ces 2 cas, le photographe peint son image en noir et blanc ou en couleur naturelle en fonction de l’accent recherché.
Une autre possibilité pour le photographe est de transformer la réalité, en essayant d’accrocher son lecteur par une couleur inhabituelle. L’image de base est souvent banale (ici par exemple un champ de lin cultivé comme sur la photo 1). « L’accroche » se fera alors par une coloration particulière et exagérée (photo 2 et photo 3).
Une dernière possibilité pour le photographe est d’enlever au lecteur tout repère (photo 4). A la lecture de cette image, on ne sait pas de quoi il s’agit. L’œil parcoure l’image en long et en large à la recherche d’éléments connus. Finalement, notre imaginaire entre en jeu et invente des formes surprenantes.
Et vous, parmi ces 4 photos, laquelle a retenu le plus votre attention ?
Avec un été bien précoce, dame nature nous propose depuis plusieurs semaines de magnifiques couleurs. Au mois d’avril déjà, les pissenlits avaient tapissés les prés de jaune d’or. Aujourd’hui ils ne sont plus que de souvenirs lointains transformés en frêles dentelles qui au premier coup de vent, s’envoleront au dessus des champs.
Pas facile de les mettre en boite, tellement leur structure est fragile et sensible au courant d’air. J’ai ainsi préféré couper un bouquet à la tige et le mettre dans un vase afin de pouvoir le photographier tranquillement. Mais rassurez-vous, une fois la séance terminée, j’ai reposé ces étoiles dans le champ où je les avais cueillis, afin qu’elles prennent leur départ vers de nouveaux horizons.
D’un point de vue photographique, j’ai volontairement choisi de montrer ces merveilles en noir et blanc afin de mettre en valeur, les détails et les différentes textures.
Vous pouvez visualiser la suite ici
Avec le matériel High Tech, il est souvent nécessaire de se renouveler, sous peine d’avoir une addition souvent très lourde lors du changement. Il y a un peu plus de 2 ans, j’avais acheté d’occasion, 2 supers boitiers de la marque Canon : le 1D mark IIN et le 5D. Après de bons et loyaux services j’ai décidé de m’en séparer.
Pour rappel, le 1D mark IIN est un boitier de la gamme pro. Sa construction, son bruit au déclenchement, son allure, sa prise en main en font un boitier redoutable qui m’a notamment permis de réaliser de nombreux reportages pour le handball.
Le 5D de la famille expert est beaucoup plus léger. j’avais volontairement décidé de ne pas lui associer de grip, pour qu’il soit plus facile à transporter. C’est par ce boitier que j’ai notamment découvert la photo de portrait.
Ces 2 boitiers ont trouvé refuge chez le mari d’une collègue de travail. Un amoureux du matériel photo qui à n’en pas douter, les utilisera à bon escient.
Je suis donc depuis une semaine sans boitier. Je regarde le matériel neuf (qui a pris plus de 25% depuis la catastrophe de Fukushima) et farfouille sur la toile à la recherche d’une bonne occasion.
Prochain boitier ? Réponse dans quelques jours…