Coming Out

Si Gad Elmaleh l’a choisi comme partenaire dans Reste un peu, son film sur la conversion, ce n’est pas un hasard. Au-delà de son talent de comédien, révélé dans des séries comme Hippocrate, Les Sauvages ou L’Opéra, Mehdi Djaadi est un ancien musulman converti au catholicisme. Une « aventure » spirituelle, intellectuelle et chaotique dont il retrace les pleins et déliés dans son one-man-show Coming out. De son apprentissage du Coran à ses égarements d’adolescent stéphanois, de sa découverte du métier d’acteur à ses rencontres avec Jésus, il convoque une quinzaine de personnages plus vrais que nature et livre au passage sa vision acérée des univers qu’il explore, que ce soit les paroisses « papier crépon » ou les salles de théatre subventionnées. Avec une écriture subtile, un humour ravageur et un véritable talent d’interprète, Mehdi Djaadi révèle le double défi de raconter intimement et de signer un spectacle drôle, courageux et poignant qui fédère autour de lui des spectateurs aussi exigeants que différents. Prions que vous en fassiez bientôt partie ! [Clara Géliot – Le Figaro Magazine]

Il était hier soir en spectacle à l’occasion de la 16ème édition du festival Soyaux Fou d’Humour

Les âmes nocturnes à Soyaux Fou

Formés auprès de Marcel Marceau et après 7 années passées à diriger d’autres artistes (chanteurs d’opéras, artistes de cirque de renommée in-ternationale…), Roussat et Lubek retournent, chargés de ces rencontres, à la simplicité de leur relation duelle et à leurs propres compétences : jeu bur-lesque, théâtre corporel, musique, manipulation d’objets, travail d’illusion…

Pour « Au bonheur des vivants », ils s’inspirent autant de Magritte, de la famille Addams que de Murnau, Marcel Aymé ou encore Fritz Lang.

Une écriture avec la sincérité du clown et la grâce du mime, une fable vi-suelle et féerique aux allures de rêve éveillé parsemée, comme notre quoti-dien, d’obstacles insignifiants et de moments de grâce qui raconte l’enchan-tement du vivant.

Les clowns virevoltants et imprévisibles de Cécile Roussat et Julien Lubek ressurgissent dans un délire réjouissant et féerique. A la croisée du jeu burlesque, de l’illusion et du cirque, ce duo inclassable rappelle autant Lagaffe que Buster Keaton.

Ils étaient jeudi soir à l’Espace Matisse à l’occasion de la 15ème édition du festival Soyaux Fou

Jérémy Charbonnel à Soyaux Fou

Vous aimez la viande sans nitrate, le vin sans sulfite et les shampooings sans parabène ? Vous allez adorer le 1er spectacle sans gluten !

Avec ses textes sans additif, ses punchlines élevées en plein air et son humour éco-irresponsable, Jérémy Charbonnel soigne votre bilan carbone et vous livre son regard acide (mais sans allergène) sur le monde qui l’entoure. Les intolérants au second degré sont prévenus…

L’humour bio aussi peut être dégueulasse !

Il était jeudi soir à l’espace Matisse à l’occasion de la 15ème édition de Soyaux Fou

Wok & Woll

La compagnie Hilaretto est née en 2007 de la volonté d’Éléonore Louis et Kordian Heretynski de populariser les musiques dites savantes, en les amenant à des publics d’horizons différents de manière burlesque et décalée.

Originaires d’Europe de l’Est, c’est Le Concertard de Gabriel Foret qui les fit réussir à percer très tôt dans leur terre natale. Ils viennent maintenant présenter un nouveau récital en France ! Leur laboratoire de recherche artistique les a mené tout naturellement dans une direction inattendue : Cueillir différentes cultures musicales, n’en garder que l’essentiel et les réunir à la manière d’un wok (le wok ‘n woll) dans une performance artistique dont la créativité tutoie (rait) celle des grands maîtres tels que Tchaïkovsky, Bach, ou encore Chico avant qu’il ne quitte les Gipsy Kings.

WOK & WOLL / Création 2016 – 2017. Mise en scène de Ricardo lo GIUDICE et Patrick De VALETTE des CHICHE CAPON

La compagnie Hillareto était jeudi soir à l’espace Matisse de Soyaux à l’occasion du festival Soyaux Fou d’Humour. Un cartoon mélodieux et hilarant où l’absurde n’a d’égal que la virtuosité. Une pincée d’AC\DC, un soupçon de Stevie Wonder et un zeste de Rolling Stones, le tout mélangé dans un wok musical relevé d’une sauce Bach et Tchaïkovsky et on obtient le Wok’n woll…

[Sources : hilaretto.wordpress.com,
https://www.theatre-aucoindelalune.fr/spectacle/wok-n-woll-delirium-musicalia]