Automne ou printemps ?

Nous sommes le 21 novembre à un mois de l’hiver et il fait toujours beau en Charente. De manière surprenante, les fleurs réapparaissent alors qu’elles auraient déjà dû flétrir sous l’effet du givre. Les vendanges 2011 avaient été réalisées avec plus d’un mois d’avance. Avec la douceur actuelle des températures, on voit les premiers bourgeons apparaitre dans les vignes. Les nouvelles pousses tendres, côtoient sur les mêmes sarments, les feuilles roussies qui attendent encore une première gelée pour tomber. Du jamais vu de mémoire de vigneron.

Mais comme disait ma grand-mère : « on va le payer… »

Une question de couleurs

Photo 1
Photo 2
Photo 3

Question philosophique sur la photo : le photographe doit-il montrer les vraies couleurs ou peut-il laisser son imagination vagabonder et proposer des coloris complètement improbables ?

Avant de répondre à cette question, on pourrait s’interroger sur le but recherché du photographe. A mon sens, ce dernier s’applique à séduire son lecteur. Comment y parvient-il ? Soit en trouvant une dimension à sa photo par un événement, une scène particulière ou soit en captant une expression, un regard. Dans ces 2 cas, le photographe peint son image en noir et blanc ou en couleur naturelle en fonction de l’accent recherché.

Une autre possibilité pour le photographe est de transformer la réalité, en essayant d’accrocher son lecteur par une couleur inhabituelle. L’image de base est souvent banale (ici par exemple un champ de lin cultivé comme sur la photo 1). « L’accroche » se fera alors par une coloration particulière et exagérée (photo 2 et photo 3).

Une dernière possibilité pour le photographe est d’enlever au lecteur tout repère (photo 4). A la lecture de cette image, on ne sait pas de quoi il s’agit. L’œil parcoure l’image en long et en large à la recherche d’éléments connus. Finalement, notre imaginaire entre en jeu et invente des formes surprenantes.

Et vous, parmi ces 4 photos, laquelle a retenu le plus votre attention ?

Lilou reine des fleurs

Il faut parfois être rapide lorsque l’on photographie les gens. C’était le cas cet après-midi avec ma petite fille Lilou. La séance a duré moins de 5 minutes. Le temps de manger un gâteau, de courir dans le champ de lin près de la maison et le tour était joué. De toute façon, il n’aurait pas fallu une minute de plus. La misstinguette en avait marre de se faire shooter. Dure la vie de star !

La suite de la série est ici