Ce midi en rentrant du boulot, il y avait une épaisse couche de brouillard sur la Touvre. Un petit détour en vélo et me voilà sur la passerelle entre Ruelle et Magnac. J’ai sorti mon filet pour ramasser les photons qui trainaient par là.
Depuis quelques jours, l’humidité remplace peu à peu les dernières chaleurs de cet été indien. Les lumières vives s’effacent pour laisser place à des voiles de douceur qui embrassent les paysages.
Je trouve cette période très intéressante, d’un point de vue photographique. Les paysages prennent alors une autre dimension et laissent le lecteur entre mystères et rêveries.
En allant travailler ce matin, j’ai aperçu cet arbre perdu dans le brouillard. Quelques instants plus tard, je faisais demi-tour persuadé qu’il y avait une photo intéressante à réaliser.
D’une part les couleurs : noirceur du bitume, verdeur du jeune blé et la grisaille du brouillard. D’autre part les formes avec ces lignes parallèles et cet arbre encadré de ces 2 arbrisseaux. Voilà les éléments qui m’ont séduit.
Mais tout ceci est bien subjectif. Appréciez-vous cette photo ? Que vous inspire-t-elle ? N’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-après. Merci.