Kumulus à Coup de Chauffe

Un globe terrestre, un capot de voiture, une cage à oiseaux, une poupée, une machine à laver… Tous ces objets cassés sont sortis d’une benne à ordures et transportés à la force des bras d’individus fragiles,à la volonté inébranlable. A pas lents et hésitants, le visage couvert de poussière, le clown, le gendarme, la prostituée, le poète et les autres (se) traînent et posent les déchets sur le bitume transformant l’espace en décharge. Dans le silence hurlant de sons, de débris raclant le sol, de chocs et de rencontres muettes, ces hommes et ces femmes tentent de trouver un sens à ce rébus de débris. Ce bal des ombres résiste et pousse la ligne de front vers une rive incertaine, celle où la folie des sages et la sagesse des fous s’observent. Superposition entre ce et ceux que l’on jette et dont on se débarrasse. Les humains et les déchets se confondent. Les objets deviennent organes et les humains des machines usées, bonnes pour la casse. Un globe terrestre, une cage à oiseaux avec une cloche à l’intérieur, un wishbone de planche à voile, une cuvette de cabinet, une bonbonne de gaz… Tous ces déchets sortis d’une benne sont transportés à la force des bras et des pieds d’individus « sans consistance », quasiment invisibles, cachés. Et le bruit dans le silence parvient jusqu’à nos oreilles. Les yeux suivent le mouvement des objets à corps et des corps objets. Tout arrive en vrac. Epars sur ce territoire, les éléments sont là : cuillères, plumes, chaussettes… La « vie humaine » surgit avec un homme éberlué de voir ses mains bouger. Est-ce leur ultime geste dans un monde où l’action au détriment de la pensée et de la contemplation est la principale (pré)occupation de l’homme ? Seuls les individus dans le sas qui mène vers la mort respirent un autre air, celui des dernières minutes d’existence où l’on profite de chaque instant. Objets-souvenirs pour celui qui s’en sépare, évocateurs pour celui qui regarde. Comme dans un miroir : on regarde le visage vieilli et derrière, on voit celui qu’il a été ; Si vous tendez l’oreille, vous entendrez également la solitude des êtres. « Silence Encombrant » un spectacle de Barthélemy Bompard et la compagnie Kumulus. Pour le plus grand bonheur du public, ils étaient à « Coup de Chauffe » samedi dernier à Cognac.

La Transumante à Coup de Chauffe

A l’occasion du festival des arts de rue de Cognac, Coup de Chauffe, Johann Le Guillerm et sa compagnie ont construit la Transumante, une oeuvre composée de 160 carrelets de bois.

Artiste issu du cirque, équilibriste, inventeur et manipulateur d’objets, cet artiste nantais bâtit au fil des années une oeuvre inclassable. Ni clou, ni vis, ni corde : la simple pression des carrelets de bois les uns contre les autres tient l’ensemble.

À la fois solide et fragile, La Transumante prend vie au fil de ses mutations, elle peut atteindre 200 m2 au sol et grimper jusqu’à quatre mètres !

Cette structure s’est ensuite déplacée depuis la mairie, à travers le jardin public et jusqu’au boulevard Denfert-Rochereau.

All Butter Band au château de Balzac

Édifié en bordure de la Charente, le château de Balzac rappelle le souvenir de Jean-Louis Guez de Balzac, célèbre écrivain charentais. Les Soirs Bleus de GrandAngoulême y faisaient une escale vendredi soir pour le plus grand bonheur des charentais et des derniers vacanciers.

Une scène avait été installée au pied de la bâtisse afin de recevoir  quatre musiciens passionnés de blues rock. All Butter Band, une formation composée de Thomas Ottogalli à la guitare et au chant,  Matthis Pascaud à la guitare, François Lapeyssonnie à la basse et Gabriel Westphal à la batterie.

Les soirs Bleus, une belle initiative de GrandAngoulême aura permis tout l’été de voir de magnifiques spectacles et de découvrir des trésors de la Charente.

Les Soirs Bleus à Mornac


Sous le label « Les Soirs Bleus », GrandAngoulême a mis en place une série de spectacles et concerts pour l’été 2018. Une initiative très appréciée par les charentais, les vacanciers. Les Soirs Bleus étaient hier soir, dans les jardins de Mornac.

Dès 20h, les plus petits se sont régalés avec le Volarium de la compagnie Circus. L’histoire du professeur Beauregard qui a mis au point sa machine à voler. Un spectacle de conte, de cirque, de magie où le public est à la fois acteur et spectateur.

A la nuit tombée, la compagnie Hanabi Circus présentait son spectacle Apophis. Une exploration gracieuse du mythe d’Apophis, alliant danses, jongleries et pyrotechnie.