Essaouira

Notre escapade marocaine début mars nous a menés à Essaouira, cette ville côtière de l’Atlantique au charme indéniable. Cependant, notre arrivée fut marquée par un contretemps de taille : neuf heures de retard, causées par une météo capricieuse et un vol dérouté sur Marrakech. Le vent soufflait en rafales, et la pluie battait les pavés, un spectacle inhabituel pour les locaux, qui n’avaient pas vu de telles précipitations depuis des mois. Leur joie était palpable, un contraste saisissant avec notre frustration de voyageurs.

Malgré ces conditions météorologiques peu clémentes, nous avons été immédiatement séduits par l’atmosphère unique d’Essaouira. La médina, avec ses ruelles étroites et sinueuses, est un labyrinthe de couleurs et de senteurs. Chaque coin de rue révèle une nouvelle surprise : un artisan travaillant le bois de thuya, une échoppe débordant d’épices, ou un chat nonchalant se prélassant au soleil.

Les marchés d’Had Draa et Ida Ogour situés à une demi-heure de Grand Taxi, sont un véritable festival pour les sens. Les étals regorgent de produits frais (les légumes semblent avoir une saison d’avance par rapport à la France). Le plus impressionnant étant les étals de viandes où les bouchers exposent les pattes, les têtes et morceaux des animaux tout juste abattus.

Essaouira dégage une atmosphère de tranquillité et de douceur de vivre. Les habitants semblent prendre le temps de savourer chaque instant, et cette sérénité est contagieuse. Nous avons flâné sur le port de pêche, admiré les barques colorées se balancer doucement sur les vagues. Mais comme les bateaux étaient bloqués la semaine à cause de la tempête, nous n’avons pas pu goûté aux sardines grillées directement sur le port.

La ville est également un haut lieu de l’art et de la culture. Les galeries d’art abondent, exposant des œuvres d’artistes locaux et internationaux.

En définitif, Essaouira est une ville qui nous a conquis par son authenticité, sa beauté brute, et son atmosphère paisible. Nous avons quitté cette ville avec le sentiment d’avoir découvert un véritable joyau, un endroit où il fait bon vivre, et où le temps semble suspendu.

Berlin en noir et blanc

En séjour à Berlin, j’avais apporté mon petit boitier Yashica T5. Avant de partir, je l’avais chargé avec une vieille pellicule (Foma 100) trouvée au fond du congélateur. C’est l’une des moins chère du marché et j’avais quelques craintes quand au résultat.

Développée dans du Fomadon R09 à 1+50 pendant 9 minutes. Pour de la pellicule à 5 euros, le résultat me convient, les noirs et blancs sont plutôt équilibrés et pas trop bouchés . Quand la lumière est faible, la pellicule parvient à retranscrire l’ambiance.

Street photography in Berlin

Berlin est un immense terrain de jeu pour la photographie de rue.

La place Potsdamer, le mémorial de l’Holocaust, la porte de Brandenburg, Alexanderplatz, les quartiers de Mitte, Kreuzberg, etc. Chaque quartier vaut son coup d’œil et mériterait que l’on y passe un peu de temps pour découvrir ses meilleurs spots.

Berlin a souvent été le théâtre de l’histoire du monde – par exemple lors de la chute du mur, et les musées sont nombreux et majestueux.

Berlin est également une ville commerçante : en plus des boutiques de luxe sur le Kurfürstendamm, on peut y trouver également de nombreux marchés aux puces.

Les tags et graffitis peuplent la ville depuis les années 70. Expression de la colère des jeunes à l’origine, le Street Art est aujourd’hui une forme d’art reconnue.

J’y suis passé à l’occasion d’un long week-end et voici quelques photos réalisées:

Festival en Cages 2024

Ce dimanche 20 octobre avait lieu sur le quartier de Bel Air Grand Font d’Angoulême, le Festival en cages 2024

Organisé par le CAJ il proposait une multitude d’activités, de spectacles pour tous les âges

Une belle journée ensoleillée, pour un projet soutenu par Chaillot – Théâtre national de la danse, Angoulême, GrandAngoulême et la préfecture de Charente