Nous sommes le 21 novembre à un mois de l’hiver et il fait toujours beau en Charente. De manière surprenante, les fleurs réapparaissent alors qu’elles auraient déjà dû flétrir sous l’effet du givre. Les vendanges 2011 avaient été réalisées avec plus d’un mois d’avance. Avec la douceur actuelle des températures, on voit les premiers bourgeons apparaitre dans les vignes. Les nouvelles pousses tendres, côtoient sur les mêmes sarments, les feuilles roussies qui attendent encore une première gelée pour tomber. Du jamais vu de mémoire de vigneron.
Mais comme disait ma grand-mère : « on va le payer… »
24/09/2011 – Cette photographie à laquelle j’ai appliqué un traitement particulier, représente un proverbe français. Lequel ? Vous pouvez laisser votre proposition dans la zone de commentaire ci-après. Réponse dans quelques jours…
26/09/2011 – Nouvel indice : il s’agit d’une histoire de mimi.
26/09/2011 – Pascal a trouvé la réponse. Il s’agissait effectivement du proverbe « mi-figue mi-raisin ». Un grand bravo à lui !
Je suis une plante annuelle d’apparence fragile, à l’image de ma tige très fine et velue, peu ramifiée, qui me révèle immanquablement dans les terrains fraîchement remués.Qui suis-je ?
Question philosophique sur la photo : le photographe doit-il montrer les vraies couleurs ou peut-il laisser son imagination vagabonder et proposer des coloris complètement improbables ?
Avant de répondre à cette question, on pourrait s’interroger sur le but recherché du photographe. A mon sens, ce dernier s’applique à séduire son lecteur. Comment y parvient-il ? Soit en trouvant une dimension à sa photo par un événement, une scène particulière ou soit en captant une expression, un regard. Dans ces 2 cas, le photographe peint son image en noir et blanc ou en couleur naturelle en fonction de l’accent recherché.
Une autre possibilité pour le photographe est de transformer la réalité, en essayant d’accrocher son lecteur par une couleur inhabituelle. L’image de base est souvent banale (ici par exemple un champ de lin cultivé comme sur la photo 1). « L’accroche » se fera alors par une coloration particulière et exagérée (photo 2 et photo 3).
Une dernière possibilité pour le photographe est d’enlever au lecteur tout repère (photo 4). A la lecture de cette image, on ne sait pas de quoi il s’agit. L’œil parcoure l’image en long et en large à la recherche d’éléments connus. Finalement, notre imaginaire entre en jeu et invente des formes surprenantes.
Et vous, parmi ces 4 photos, laquelle a retenu le plus votre attention ?