Barman et organiste

L’église Saint-Martial est l’une des plus vieilles églises du centre-ville d’Angoulême. Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 septembre 2001.

L’église possède un l’orgue symphonique composé de 1184 tuyaux et qui a été construit en 1883 par l’entreprise nantaise Beuchet-Debierre.

En haut de l’escalier en colimaçon, j’ai découvert Benoit Suraud en pleine répétition pour l’office du samedi soir. Patron du bar Le Minage à Angoulême, Benoît est également organiste titulaire du diocèse.

Pendant de longues minutes, j’ai eu droit à une présentation complète de l’orgue, un instrument monumental et complexe : buffet, soufflets, tuyaux, pédales, claviers. Dans le passé, il existait des clavecins et des pianos avec pédalier. Aujourd’hui, en dehors de la batterie, l’orgue est le seul instrument à clavier et à pédalier, qui se joue à la fois avec les mains et les pieds. Chaque grand instrument est un ouvrage unique. Il est adapté au local qui l’abrite, à sa destination musicale et liturgique, à l’importance du budget qui a pu lui être consacré : par nature, l’orgue est fabriqué sur mesure et surtout à la main.

Une très belle rencontre avec un musicien passionné

Merci Benoit !

Eskelina

La chanteuse suédoise Eskelina se produisait hier soir au théâtre Jean Ferrat de Ruelle sur Touvre à l’occasion du festival Mars en Braconne 2019.

« Nous suivons la suédoise Eskelina depuis sa venue sur le festival en 2014 lors du focus culturel porté à son pays natal. Elle n’a cessé d’évoluer depuis s’entourant de Florent Vintrigner (La Rue Kétanou) et Christophe Bastien (Debout sur le Zinc) sur ces 2 albums studios « Le Matin du Pélican » et « La Verticale ». Eskelina habite simplement ses chansons avec cet accent qui teinte magnifiquement ces morceaux de vie. On la découvre amazone, amoureuse ou allumeuse, parlant avec justesse de sentiments qui nous animent tous, toujours avec subtilité et sans fausse pudeur » Mars en Braconne 2019

Quelques photos réalisées pendant le spectacle hier soir à Ruelle sur Touvre :

Vous souhaitez écouter le clip ?

Jazz à la charentaise #3

Matthis Pascaud (né en 1989), originaire de la Charente (Angoulême), débute la musique à l’âge de 6 ans au conservatoire d’Angoulême par les percussions classiques. Il suivra un enseignement musical tout au long de sa scolarité via les classes CHAM primaires (école René Desfarges) et secondaires (collège Jules Verne).

Baignant dans un univers familial où la musique est constamment présente, Matthis ne tarde pas à s’intéresser à d’autres styles comme le rock, le blues et le jazz qu’il étudiera à la guitare à l’âge de 15 ans.

En 2007, après l’obtention d’un BAC L option musique, il intègre la classe de Jazz du CNR de Bordeaux et du Conservatoire de Mont de Marsan où il obtient en 2010 le DEM mention excellence grâce à ses professeurs Jacky Berecochea, Christophe Maroye et Julien Dubois.

Il intègre la même année la classe de guitare de Pierre Perchaud au Centre des Musiques Didier Lockwood où il passera 2 ans à étudier le jazz avec des professeurs comme Benoît Sourisse, André Charlier, Jean Gobinet etc.. Il sort de l’école diplômé mention bien en 2012 et obtient un poste de professeur de guitare dans cette même école.
Depuis l’activité de Matthis grandi, il participe à de nombreux projets en arrivant sur Paris comme le groupe d’Alain Debiossat, Cycles le groupe de Benoît Lugué, Wanderlust l’ensemble de 14 musiciens dirigés par la chanteuse Camille Durand, le bal Jacquin groupe né au CMDL, enregistre sur plusieurs disques dans des styles différents (Joon Moon, Gerard Watkins, Moonlight Benjamin etc…), il se produit en France et à l’étranger avec d’autres groupes. Il est directeur artistique de la chanteuse haïtienne Moonlight Benjamin (Omar Sosa, Jacques Swartz- Bart) pour qui il a réalisé le premier album « Siltane ».

A l’heure actuelle Matthis est leader de son projet Square One avec qui il y vient de sortir le disque « Shake », révélation Jazz Magazine. Avec ce groupe, il remporte le concours National de la Défense Jazz Festival en 2018. 

Le groupe Matthis Pascaud «Square One» a éte créé il y a 3 ans, avec Christophe Panzani au saxophone ténor, Ouriel Ellert à la basse électrique, Karl Jannuska à la batterie et Matthis Pascaud à la guitare et à la composition.

La musique est aux confins des deux principales influences que Matthis revendique : le Rock pour la dimension sonore et le Jazz pour l’improvisation. Source : Matthis Pascaud

Après quelques jours de résidence, Square One était en concert à La NEF:

Les journées de l’architecture

Les journées de l’architecture 2018 ont eu lieu partout en France les 19, 20 et 21 octobre.

À Angoulême, plusieurs promenades ont été organisées par un groupe d’architectes, l’idée étant de présenter la profession, ainsi que différents chantiers réalisés dans plusieurs quartiers de la ville.
Avec une vingtaine de personnes, j’ai participé à une des balades proposées.

Après être passés par le CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement) boulevard Besson Bey, la médiathèque de l’Alpha, nous nous sommes rendus aux archives départementales où Mme Frédérique Bua, du cabinet d’architecture Cahuette, nous a décrit les travaux réalisés ce bâtiment.

Résistance aux intempéries, contraintes de poids liées aux fondations, fragilité de la structure existante, harmonie dans l’environnement, budgets…telles étaient les principales difficultés sur lesquelles les architectes ont dû réfléchir afin de résoudre les problèmes d’étanchéité sur le bâtiment des archives.

Des explications très intéressantes avec des architectes très disponibles. Une belle initiative.