Dernier voyage avant la réincarnation

Non loin de la maison, se trouve une usine de démolition métallique. Parfois d’anciens trains arrivent pour leur dernier voyage. J’ai toujours plaisir à monter dans les rames, les vieilles locos qui ont parcourues des milliers de kilomètres à travers la France.

Combien de voyageurs ont utilisé ces moyens de transport pour aller au travail, pour partir en vacances ? Combien de souvenirs sont enfouis dans ces vielles couchettes, ces vieilles banquettes ?

D’ici quelques semaines, quelques mois, ces morceaux de ferrailles trouveront un nouveau domicile, une nouvelle vie. Peut-être les retrouverez-vous comme couteaux, cuillères, fourchettes près de vos assiettes, comme outils dans vos jardins, sur vos vélos, dans vos voitures. N’hésitez pas à les interroger sur leurs passés…

Moonlight Benjamin

La chanteuse haïtienne était en résidence la semaine dernière à la Ferme Saint-Michel de Confolens, accompagnée du guitariste charentais Matthis Pascaud compositeur et arrangeur.

Quelques jours avant le départ d’une tournée européenne, La « Patti Smith haïtienne » a profité pour tourner le clip « Ki nouvèl » et ponctuer la semaine de répétition par un magnifique concert devant un public charentais venu en nombre.

Une énergie incroyable sur scène, un mélange de rythmes vaudou et de blues rock américain, à n’en pas douter, Moonlight Benjamin marquera l’esprit des spectateurs sur son passage.

L’Hermione

L’Hermione est un navire de guerre français en service de 1779 à 1793. C’est une frégate de 12 (en référence au calibre de ses canons) portant 26 canons de 12 livres et 8 canons supplémentaires de 6 livres.

Elle est connue pour avoir conduit pour sa deuxième traversée le marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780, lui permettant de rejoindre les insurgés américains en lutte pour leur indépendance.

L’Hermione est mise en chantier en décembre 1778 à l’arsenal de Rochefort sur les plans d’Henri Chevillard, dit Chevillard Aîné. On est alors en pleine guerre d’indépendance américaine et les chantiers navals français, qui passent pour les meilleurs du monde, fonctionnent à plein régime. La frégate est mise à flot le 28 avril 1779, soit moins de six mois après sa mise sur cale.

L’ambition de l’Association Hermione-La Fayette était de reconstruire le plus fidèlement possible la frégate d’origine (à quelques inévitables adaptations près) un navire de plus de 65 mètres de long portant trois mâts et 2 100 m2 de voilure, et dont la coque est entièrement réalisée en chêne.

Les plans du navire originel étant perdus, ce sont ceux de son sister-ship la Concorde qui ont servi pour construire la réplique, avec les modifications nécessaires pour entrer dans le cadre de la réglementation actuelle mais aussi pour assurer un confort minimal à l’équipage.

La Marine nationale a fourni un pavillon national géant identique à celui qui flotte au-dessus du pont du Charles-de-Gaulle.

Reconstruite dans l’ancien arsenal de Rochefort à partir de 1997 et lancée en eaux salées le 7 septembre 2014, après 17 ans de construction, la réplique ne nécessite qu’un équipage réduit de 80 personnes travaillant en quart, là où le navire originel était manœuvré par 200 marins.

Quelques chiffres : un grand mât à 54 mètres au-dessus de la quille, 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises, un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal, 1 000 poulies, une tonne d’étoupe pour le calfatage, 22 canons au calibre des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 6 canons au calibre des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard.

Aujourd’hui, l’association Hermione – La Fayette s’occupe des éléments suivants :

  • L’entretien et la maintenance du navire pour qu’il soit en état de naviguer
  • L’organisation de la navigation et la préparation des nouveaux voyages de la frégate
  • La gestion du site touristique avec l’accueil des visiteurs à Rochefort et en escale.

[Sources : wikipedia.org]