Formés auprès de Marcel Marceau et après 7 années passées à diriger d’autres artistes (chanteurs d’opéras, artistes de cirque de renommée in-ternationale…), Roussat et Lubek retournent, chargés de ces rencontres, à la simplicité de leur relation duelle et à leurs propres compétences : jeu bur-lesque, théâtre corporel, musique, manipulation d’objets, travail d’illusion…
Pour « Au bonheur des vivants », ils s’inspirent autant de Magritte, de la famille Addams que de Murnau, Marcel Aymé ou encore Fritz Lang.
Une écriture avec la sincérité du clown et la grâce du mime, une fable vi-suelle et féerique aux allures de rêve éveillé parsemée, comme notre quoti-dien, d’obstacles insignifiants et de moments de grâce qui raconte l’enchan-tement du vivant.
Les clowns virevoltants et imprévisibles de Cécile Roussat et Julien Lubek ressurgissent dans un délire réjouissant et féerique. A la croisée du jeu burlesque, de l’illusion et du cirque, ce duo inclassable rappelle autant Lagaffe que Buster Keaton.
Ils étaient jeudi soir à l’Espace Matisse à l’occasion de la 15ème édition du festival Soyaux Fou